Des lettres qui pleuvent...


Mes pages sur balancelle

 
 
      il n'y rien à y faire
      je pense à là-bas

      aux pieds
      qui touchent le ciel
      aux routes
      qui défilent dans la nuit
      aux virages pris
      toujours à pleine vitesse
      aux phares
      qui se posent sur les vagues

      j'y suis encore
      dans mes rues
      éclairées de pavés
      j'y suis encore
      dans ces soirs
      passés au bar

      revoir les piliers accoudés
      un peu bourrés
      revoir les piliers tombés
      face au petit dernier

      il n'y a rien à y faire
      je ne suis pas là-bas

      mais ici c'est toi

      alors je ferme les yeux
      et puis j'imagine la mer
 
 

2 commentaires:

la saucisse en phase dodo a dit…

"alors je ferme les yeux
et puis j'imagine la mer
pour anesthésier hier"

"pour anesthésier hier" mouais bof bof,dommage ça alourdit la fin de ton texte je trouve

sinon le reste et ben on te retrouve bien et ça suit ce que j'ai lu plus haut ou le contraire 'fin bref ça fait du bien ce soir de venir me poser chez toi...

* a dit…

Tu vas rire mais j'ai failli ne pas la mettre et tu as fini de me convaincre, en effet ça alourdit et c'est surtout assez inutile en fait

Pose toi tant que tu veux, c'est fait pour. Après le déménagement on trouvera peut être un moment pour se poser ailleurs.