Et si ce banc n'avait pas été toi
Dans quel parc
me serais-je assise
aujourd'hui
ma ville aurait elle pris
d'autres lumières
A chaque angle
un immeuble révèle
ma petitesse
Piètre comparaison
de pierres
de coeurs
qui prendront
encore des coups
qui tiendront
encore un coup
Et puis viendra le temps
de refaire les peintures
J'ai croisé
nos silhouettes floues
plus d'une fois
pourtant les rires
ricochent encore
sur les pavés
du peintre aux soleils
du musicien au balai
Dans cette cité
baignée d'étoiles
quel est le prix
à payer
pour ne pas devenir une ombre
Nos silhouettes mal cadrées
F * le 28.10.10
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2 commentaires:
ça plombe ton truc dis-moi...
c'est vrai que ça doit pas être évident de se familiariser et surtout d'apprendre à aimer la ville qui nous abrite,mais je ne m'en fais pas pour toi tu vas y arriver ma belle!
J'y arrive, j'y arrive, quelques moment un peu nostalgique, ils deviennent de plus en plus rares.
Bisou
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