Des lettres qui pleuvent...


Nos silhouettes mal cadrées

 
 
     Et si ce banc n'avait pas été toi

     Dans quel parc
     me serais-je assise
     aujourd'hui
     ma ville aurait elle pris
     d'autres lumières

     A chaque angle
     un immeuble révèle
     ma petitesse

     Piètre comparaison
     de pierres
     de coeurs
     qui prendront
     encore des coups
     qui tiendront
     encore un coup

     Et puis viendra le temps
     de refaire les peintures

     J'ai croisé
     nos silhouettes floues
     plus d'une fois
     pourtant les rires
     ricochent encore
     sur les pavés

     du peintre aux soleils
     du musicien au balai

     Dans cette cité
     baignée d'étoiles
     quel est le prix
     à payer

     pour ne pas devenir une ombre
 
 

2 commentaires:

la saucisse découpée a dit…

ça plombe ton truc dis-moi...
c'est vrai que ça doit pas être évident de se familiariser et surtout d'apprendre à aimer la ville qui nous abrite,mais je ne m'en fais pas pour toi tu vas y arriver ma belle!

* a dit…

J'y arrive, j'y arrive, quelques moment un peu nostalgique, ils deviennent de plus en plus rares.

Bisou