Nous ne sommes que si peu si peu de ce que nous aurions dû. Il est peu ou loin, peut-être ailleurs ce que nous étions, qu'en savons-nous.
Il est temps, il est peu, il est tant, il est peu de temps où le tant est si important.
Si nos histoires ont des pieds c'est qu'elles ont appris à marcher bien avant nous, bien mieux que nous et si nous nous les racontons c'est bien pour cela.
Qu'il brillait cet instant où nous nous aimions et nous conservons sa lueur et la cachons à chaque coup de vent.
Parce qu'un bateau pris en pleine mer regarde au loin et tangue dans ses prières pour revenir au port d'attache.
Nous y sommes une fois de plus à l'heure des grands voyages, tant d'îles inconnues et d'erreurs à inscrire à la boussole mais toujours au loin l'arbrequarelle, la terre de nos histoires.
* L'arbrequarelle est un mot qui devrait exister !
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