A l'intérieur

Peut-être est-ce le café du matin mais j'ai besoin d'une goutte de vie, d'une odeur même évaporée, d'un quelque chose qui ne se fait plus. Faire, refaire et encore ce jour qui revient. Lundi, mardi, mercredi, une semaine, un mois, une année comme si l'on ne sentait pas au fil du vent le temps couler entre nos doigts. Un nom pour chaque chose, une explication pour sentiment, une analyse pour un comportement. Et j'ai mal fait, et j'ai mal vécu et je suis pas comme ...

Demain ne se fera pas sans toi, nous n'avons pas de nom, nous nous appartenons depuis longtemps déjà si bien que je m'imagine mal divisée de toi un jour plus loin. Ce mot qui revient sans cesse, vous êtes si différents l'un de l'autre. Je suis un petit bout en train sociable, patiente et toujours pleine de bonne humeur et c'est vrai, il faut bien faire quelque chose de toute cette tristesse. De cette culpabilité qui pèse un peu plus chaque jour d'avoir ce qu'ils n'ont pas. Tu es sombre et tu as l'honnêteté parfois maladroite de montrer à tous ce qui te pèse. Nous ne sommes pas si différents une fois la porte passée.