De tout ces inconnus
je ne suis qu'une seule
et les murs me semblent
encore plus familiers.
Nous tous
dans le même sens,
sans jamais
prendre le temps.
Nous frôlant,
nous poussant,
repoussants
perdus les uns envers les autres
dans le quotidien
de ces wagons à bestiaux.
J'ai la nostalgie de ma petite ville
où le bonjour rencontrait
un écho
où les pas étaient légers
et le nez en l'air
où mes ruelles étaient choisies
par envie.
J'ai du gris sous les ongles,
sur la peau
et dans les yeux.
Dans mes yeux
mes yeux
où tout se perd.
Que reste t-il ?
F * le 3.3.11
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3 commentaires:
j'aime venir te voyager
merci ma belle pour tes mots pour ta présence depuis tout ce temps
De rien dis, ça fait du bien de voir les années passer et de réussir à garder ce lien, j'aime les petits fils qui sont solides...
Tu n'as plus le temps de peindre en ce moment ? Je regarde souvent (pour plus me faire avoir ^^), pas assez de temps ?
oui,pas assez de temps et puis ça marche par vague avec moi et en ce moment la mère est calme...!!!
bisou ma choute
ps:j't'ai déjà dit que j'adore tes photos de derrière la vitre de la bagnole?ah oui j'adore!!
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