Parce qu'on a vu défiler les ciels,
des bourgeons
aux flaques d'eau
des flocons
au sable chaud.
Le vent peut bien nous souffler à présent
qu'il faut se méfier
de nouveaux paysages,
que l'averse viendra
d'un ciel trop bleu.
Je n'ai plus peur
des trompeurs de couleur
qu'on prend
pour des violeurs d'instant.
Aujourd'hui, je sais,
que rien ne peut se toucher
comme le bonheur
des jours passés
à ne pas s'en apercevoir.
Parce qu'ils sont encrés
à nos peaux,
à nos ports,
ils seront nos amarres
quand viendra la tempête.
2 commentaires:
c'est tout simplement superbe et puis avec la photo!
t'as pris du souffle dans ta poésie choute,ouais pour moi ça cogne fort
Ben ça fait plaisir à lire.
J'allais dire à entendre tellement j'ai l'impression que tu l'as dit à voix haute.
J'ai la caboche farcie nan ?
Merci, tiens tu me fais penser que je rêve d'un barbecue... ^^
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