Des lettres qui pleuvent...


Les yeux salins

 
 

Petit clown marin
berce son esquif
de larmes improbables



La mer en arrière plan
n'est que papier mâché
usurpation d'identité



Mes vagues d'hier
ont les yeux fermés
Plus de mouvement
entre leurs rêves
anesthésiés sur l'horizon
de bleus insignifiants



Soulever l'espoir d'un souffle
n'est plus que l'automatisme
d'une lune biaisée par la marée



Petit clown marin
peint dans le vif
ses larmes imperméables

 
 

1 commentaire:

la saucisse aux nouvelles a dit…

allo la terre?t'es où?
donne des news miss t'écris plus?
ne me dis pas que la vie speed parisienne t'a déjà englouti?!!!


bisous