Des lettres qui pleuvent...


Entre mes doigts

 
 
    Ton rire
    qui ricochait sur les murs
    est à présent muet
    face au bruit des moteurs

    Bercer nos instants
    et les serrer
    dans mes petits doigts
    Mais comme le sable d'été
    ils filent
    s'échappent
    un peu trop vite au vent

    Ton reflet comme allongé dans l'herbe
    en filigrane
    s'évapore entre deux herbes
    sous un rayon de soleil

    Il reste un mur d'images
    et de ficelles
    pour que ton cerf volant
    s'attache
    à ce monde au bord du vide
    que tu me laisses
 
 

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