Ton rire
qui ricochait sur les murs
est à présent muet
face au bruit des moteurs
Bercer nos instants
et les serrer
dans mes petits doigts
Mais comme le sable d'été
ils filent
s'échappent
un peu trop vite au vent
Ton reflet comme allongé dans l'herbe
en filigrane
s'évapore entre deux herbes
sous un rayon de soleil
Il reste un mur d'images
et de ficelles
pour que ton cerf volant
s'attache
à ce monde au bord du vide
que tu me laisses
Entre mes doigts
F * le 3.8.09
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