Des lettres qui pleuvent...


Rue des pavés

Les jours de noir
inondent la ville
le froid l'assiège

rue par rue

Se font face
les pas dissonants
des visages inconnus

et leurs regards fuyants

Il n'y a qu'un train
pour faire voyager le soleil
un siège côté fenêtre

je le sais

Rennes pleure faux
il n'y a qu'au troisième étage
de cette rue pavée

qu'une larme sonne juste

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