Des lettres qui pleuvent...


Et si le vent se lève

Méfie toi de l'arbre
quand ses feuilles
sont au calme
Le ciel m'a dit un jour
si le vent s'essouffle
ce n'est jamais pour vraiment

Et les oiseaux
en plein bleu
comme il y a si longtemps
profitent encore
quelques instants
d'un paysage sans nuage
d'un temps sans seconde
qui ne compte qu'au présent

Méfie toi de l'arbre
quand ses feuilles
sont en repos
Il m'avait glissé ces mots
un soir d'été sur balancelle
ou l'aiguille ne suivait plus son cadran

Et les oiseaux
en plein bleu
comme il y a si longtemps
profitent encore
quelques instants
d'un paysage sans nuage
d'un temps sans seconde
qui ne compte qu'au présent

Méfie toi de l'arbre
et ce soir tout me revient
Le vent s'est éteint
Les oiseaux se moquent déjà
La balancelle regarde le ciel
un peu comme on attend la pluie

Elle attendra le vent
la balancelle...

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