Un vent de peau,
sans doute trop fort
où s'engouffrent les frissons
à l'envers de ma rue.
Vivons nous
entre deux rives
comme ces papillons,
prisonniers
à l'aile d'une vitre.
Je ne sais pas si l'ardoise s'est éveillée aujourd'hui,
ou si mes yeux ont trop goûté
la pureté du blanc
au point ne plus réussir à s'en défaire.
Observons nous le monde
comme ces rideaux
dissimulés
aux yeux
des vivants.
L'hiver éveille mes contraires jusqu'au bout des orteils.
F * le 19.12.07
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