Mes bras désabusés se heurtent au froid, le bord du lit,
Les mains cherchent un sentiment à mouver au chaud.
Mais le tissu se couvre au vide de tes doigts
Quand ils se découvrent à la chaleur d'une autre !
Ce soir la dame solitude m'enlace en draps de manque,
Lavés de toi...
Souviens-toi les insomnies bavardes
Qui nous saignaient le flanc !
Mélancolie.
Quand ton souffle écarlate venait brûler ma joue,
Nous étions funambules d'ivresse sur la nuit.
Mais ce soir,
La reine Jalousie m'enlace en draps de manque,
Lavés de nous...
Rappelle-toi notre toile d'envie, l'hier ?
Quand nos pinceaux vibraient,
Se jouaient à effleurer nos courbes naissantes,
Enivrantes...
Mais l'aujourd'hui se noie
En averse de rayons, larmes verglacées
Éparpillant un peu partout l'éclat de nos voix emmêlées !
Écho consumé en nœud d'amour,
Des petits bouts de nous
Résonnent encore nos toujours...
Résonnent encore nos corps,
Qui, à grands coups de caresses s'adonnaient en riant
Au péché de la chair,
Nous avions soif d'être et nous étions amants.
Berceuses sourires,
Il est de ces instants
Qui me crèvent le ventre !
Ce Nous n'est plus que larmes.
Dis-moi,
Oui, dis-moi qu'il n'y a pas de temps à perdre,
Pas un autre jour,
Parce que nous les regardons s'envoler...
Dis-le, que dans le ciel nos ailes jouent à se croiser !
Qu'elles prient pour ne pas se quitter froissées !
Tourbillonnant l’air en notes blanches d'[on aurait pu]
Dans un dernier battement trop pur,
D’un espoir encore déçu,
Comme prisonnier de nos plumes,
S'évadant au son du finalement [on aurait dû]…
Eclat d'impasse (avec Loow)
F * le 11.11.06
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2 commentaires:
3 ans déjà!putain...
et 3 de plus maintenant... Bisous toi
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