Des lettres qui pleuvent...


Le parc des heureux

Sur un air du temps passé
qui chantait les oiseaux, les colombes,
sur le temps d'un air ancien
je vois trembler les mains
et dans le parc multicolore
ça chante et ça danse
comme dans ces films noir et blanc.

Dans les jardins du bourg
y a des âmes qui marchent,
y a des enfants qui courent
et main dans la main se tiennent par l'amour
d'un jour qui promet le toujours
et main dans la main se mangent des yeux
se posent sur un banc et se marient à deux.

Les nuages rangent leurs instruments brumeux,
puis un, deux, trois, stop, le soleil crève le ciel
et ses rayons inondent les amoureux d'un dimanche,
oui, ça chante et ça danse "la mélodie des heureux".

Y a comme un air qui grise le vent
qui soulève les jupettes,
le lourd tissu d'hiver se fait muet
et ça marche le pas léger
les collants souriants
et ça court le cœur joyeux
dans l'herbe folle des jours bleus.

Y a comme un air passé qui ravive les couleurs
dans le parc des jardins du bourg
les gens fleurissent le bonheur
et ça chante et ça danse
sans raison, sans comment
ça siffle et ça valse
sans savoir le pourquoi
et c'est bien mieux comme ça.

Et ça chante et ça danse
dans le parc des heureux.

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