Ta silhouette prisonnière du vent,
un ouragan fou sur ma mémoire,
je ne sais plus imprimer ton regard,
vert, gris ou la couleur du temps...
Je ne suis jamais retournée sur ce banc.
Dans le peu de rêves qui me reste
je me vois défier ces aiguilles
qui tournent, tournent encore,
sans qu'il ne soit jamais l'heure.
De redessiner l'exactitude
de la fièvre de ton sourire,
du goût du sang, du rouge,
du parfum de tes frissons...
Tout s'évapore dans la brume
d'une nuit, de toutes mes nuits.
Tu es ce brouillard qui me couvre
et me tient froid les soirs d'été,
un châle glacé sur mes épaules.
Une balancelle à la mémoire de peau
parsemée de tes venues, roses sur tissu,
parcelles d'épines mêlées à la douceur,
un poids sans frontière avec aujourd'hui.
Tu es plus en vie que jamais.
Un corps lorsqu'il se meurt
peut il laisser un coeur vivant ?
Tu m'es plus en vie que jamais...
Balancelle
F * le 23.6.07
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