Des lettres qui pleuvent...


Parce qu'il en est ainsi, qu'il est bien plus lâche de partir avant la victoire ou la défaite. Que la chute est belle dans le silence de mes erreurs. Oh oui qu'il m'a été facile jusque là de trouver toujours une issue, un changement de trajectoire maladroit mais qui me laissait un peu d'air. Qu'il me fût aisé de laisser tant derrière moi.Tant de choses, tant de gens, tant de fautes.

Comme la fin s'impose face à la poursuite

Il me faut maintenant affronter ma guerre, avoir confiance en mes remparts, ils seront forts contre mes mutineries. Il faudra surtout me convaincre que de réussir n'est pas si pire, ni même encore une maladie que seuls les autres savent attraper. Comme il est dur de ne pas céder à l'habitude à la jouissance d'avoir provoqué son propre échec.

Et quel triste luxe d'en avoir eu le choix.

Aucun commentaire: