Des lettres qui pleuvent...


C'était toi ou rien

Je me souviens de tout ce jour-là
il y a plus de deux ans maintenant.

Le "tu viens me rejoindre ou pas, de toute façon je serai là". Mon hésitation encore une heure avant, encore trente minute, encore cinq minute et encore une dernière fois devant la porte.

Je m'étais habillée comme une serpillière tellement l'hésitation m'avait paralysée, cette même force qui avait fait tourner les aiguilles trop rapidement. Comme si des aimants c'était glissés dans mon horloge.

(Quelques mois plus tard celle-ci finissait d'ailleurs au sol après mon coup de pied dans l'escalier. Tu l'as appris rapidement, je suis ce que je suis. Je suis capable de te planter là, devant le cinéma sans même me retourner et rentrer à la maison sans même te dire où je vais. je suis celle qui sait se taire pendant des heures, quitte à devoir ensuite marcher sur ma fierté pour aller retenir un passager qui allait monter dans son train. Son train qui n'allait faire qu'un retour. )

Après un rendez-vous autour d'un donut, un ciné et une balade au parc je t'ai fais mangé du poulet au curry, vraiment mauvais. Tu as souri et tout avalé, sans rien dire. Tu étais déjà celui qui allait devenir une part de moi. Je crois qu'on l'a su tout de suite.

2 commentaires:

saucisse émue a dit…

...

* a dit…

Et oui, ça fait à peu près ça les flash back.
Mais ça fait du bien quand ils amènent à des jours heureux.