Le coeur lourd
rampant sur l'escalator
tente en vain
encore
encore
essaie
de le prendre à l'envers
Lourd, lourd
trop lourd
pour repartir en arrière
Je hais les gares de départ
les bras tendus au vide
et les sourires qui pleurent
Le coeur lourd assis en seconde
balance ses larmes par la fenêtre fermée
regarde défiler l'horizon
gris
vert
bleu
mais terne sans tes yeux restés à quai
Lourd, lourd
trop lourd
pour y voir la lumière
Je gifle ces voleurs d'instants
les pendules qui prennent le vent
et les aiguilles qui piquent
Le coeur lourd débarqué
à la bonne heure
dans la bonne ville
la bonne
la bonne
erreur
se retourne une dernière fois
Lourd, lourd
trop lourd
pour encore faire un pas
Je me résigne à laisser venir
les jours sinistrés aux nuits silencieuses
dans toutes ces villes où tu n'es pas
L'absente de seconde classe
F * le 26.7.09
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