Des lettres qui pleuvent...


Les ardoises pleurent, parfois

C'était ses rues, sa maison
son ennui, ses cartons
C'était la vue d'un lampadaire
et ses rêves pendus par la fenêtre

Y en avait des espoirs sur le fil

Tombées
Tombées une à une
Tombées une à une leurs épingles

C'était ses inconnus, ses sans noms
ses histoires et la fin
C'était une ville sans toit
où la vie tombe à l'envers

Y en avait des photos sur les murs

Disparues
Disparues une à une
Disparues une à une leurs couleurs

C'était

Ici une fleur s'ouvre à l'ombre

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