les mots comme une falaise
respirer la vie
son bleu gris
ici les jours passent comme le métro
parfois à l'heure
des lampadaires du matin
au soleil gribouillé de l'après midi
je ne retiens qu'un sourire
l'accident du quotidien
qu'on croise par erreur
celui d'une petite fille
qui tient fort la main de sa mère
et sert sa poupée dans l'autre
fermer les yeux un instant
revoir la mer
sentir ses vagues
au coeur
et retrouver mes six ans
les pieds plantés dans le sable
le regard perdu sur l'horizon
une seconde suspendue
entre hier et demain
comme tout s'inverse avec le temps
il faut croire que pour moi
être grande
a signé l'évidence
de rester petite
Dans mon coffre à jouet
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2 commentaires:
...
tu dépoussières le grenier...
c'est con parfois de se retrouver devant un de ses textes des mois après
et de se rendre compte
qu'on y changerait rien
si on devait l'écrire aujourd'hui
j'aime bien être conne
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