Des lettres qui pleuvent...


Miroir sans d'eau

J'ai pensé à l'océan
que je vais bientôt quitter
Il y a des bras marins
qui m'attendent
là où la mer
n'a même pas échoué son sel

J'ai pensé aux arbres
à nos marches à nu en plein ciel
à portée de nos feuilles
et tout ce qui nous effleure
A nos altitudes sur des rêves écorchés
et toutes les chutes des espérances brisées

comme si nous étions
nos propres ombres
incapables de disparaître
à la lumière
pour y renaître

Il le faudra
un jour

Aucun commentaire: