Des lettres qui pleuvent...


Captive

Un vent de peau
sans doute trop fort
où s'engouffrent les frissons
à l'envers de ma rue

Vivons nous
entre deux rives
comme ces papillons prisonniers
à l'aile d'une vitre

Je ne sais pas si l'ardoise s'est éveillée aujourd'hui
ou si mes yeux ont trop goûté
à la pureté du blanc
au point ne plus réussir à s'en défaire

Observons nous le monde
comme ces rideaux
dissimulés
aux yeux
des vivants

Aucun commentaire: