Un vent de peau
sans doute trop fort
où s'engouffrent les frissons
à l'envers de ma rue
Vivons nous
entre deux rives
comme ces papillons prisonniers
à l'aile d'une vitre
Je ne sais pas si l'ardoise s'est éveillée aujourd'hui
ou si mes yeux ont trop goûté
à la pureté du blanc
au point ne plus réussir à s'en défaire
Observons nous le monde
comme ces rideaux
dissimulés
aux yeux
des vivants
Captive
F * le 27.6.08
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