Des lettres qui pleuvent...


A contre toi

Toi qui n'as connu
que grande misère
ne sais tu pas
aveugler ta route
Quand dans cet oeil orphelin
tu ne vois
que ton histoire
le prix qu'elle te coûte

Tu ne sais rien
à peine croire
que ton si noir
n'est pas si tien.

Il faudrait
crier à l'étang miroir :
"noie son nombril
à l'abri des regards".
Il faudrait
au reflet de sa flaque
et sans indulgence
briser sa glace.

Aucun commentaire: