Je ne suis qu'une ombre
à ton cadran solaire,
la petite aiguille
qui court après les grandes.
J'avance à reculons
quand le tic, tac.
Je sonne l'heure d'hiver
au sommet de l'été,
l'inversion des saisons
entaille l'horloge du salon.
Je ne suis qu'une ombre
errant sur ton cadran,
une petite fille
qui court après ton heure.
J'avance envers-toi,
en retard
constamment.
J'avance contre-toi
en retard
irrémédiablement.
En retard à l'horloge du salon...
Contre temps
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