Sur un air de Liszt
Lui redire qu'il est beau
comme ces instants fragiles,
entre dix heures et minuit
où tout se fait et se défait,
lorsque glissent les draps
entre l'humain et son monde.
Il a cette façon d'être
l'air de rien
lui pour moi
comme un souffle aérien.
Ses doigts tremblant sur le piano
hésitent, à l'endroit,
se frôlent, à l'envers
mais ça se peut pas d'avoir oublié ça.
Et lui redire encore une fois
jusqu'à la porte de ses doutes
quand sonne l'instant fragile,
lui redire qu'il est beau
et le glisser entre les draps
où nuit et jour se font l'amour.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
ça m'fout les larmes...et le lien avec saez...
tu avances dans tes écrits je trouve,et comm'j't'avais dit un jour,raccourcir le texte te réussit,les mots vers l'essentiel...
merci ma belle
(au passage j'espère que ça va pour toi,je t'embrasse.)
Je faisais mon petit passage ici et en me replongeant dans mes archives (c'est le cas de le dire), je vois que j'ai po répondu...
Alors gros bisous et merci d'être passée ici il y a si longtemps, pouarf... 5 ans, nom d'un chkreugneugneu ;-)
Enregistrer un commentaire