Sous ses océans
Chavire
Le désert
Les visages de givre dansent
De brèche à mèche
Et l'argile s'émiette sous le poids
De ses mondes
Terres arides d'un mois d'août
C'est au creux de ton vin
Qu'on vient perdre le nord
C'est au goût de tes seins
Que le roi se fait mort
Faut-il me creuser
À mains nues
Sur les traits surréalistes
D'une tige
Qui ne prend ni le vent
Ni la mer
Tes petits yeux de chatte
Qui me jouent des accords
Sur ce coeur de pirate
Sur ce piano sans corps
Crois-tu demain et son naufrage
Que nous dessinions à la craie
Crois-tu les vagues de passage
Qui se souviennent de la baie
La fleur sauvage bat pourtant
Mes cils
Encore faut-il, encore puisse-t-elle
S'ouvrir
Lorsque la paupière se couche
Sourde
C'est le jour des damnés
Où les vieux se réveillent
Quand la nuit fatiguée
Rend son drame aux abeilles
Dans la ruche aux enfants
Des mains tissent les parois
Courent la folie des vents
Et la cire en ressac
Dans ces eaux de géants
Une bougie
De mer
Chavire
Le désert
Les visages de givre dansent
De brèche à mèche
Et l'argile s'émiette sous le poids
De ses mondes
Terres arides d'un mois d'août
C'est au creux de ton vin
Qu'on vient perdre le nord
C'est au goût de tes seins
Que le roi se fait mort
Faut-il me creuser
À mains nues
Sur les traits surréalistes
D'une tige
Qui ne prend ni le vent
Ni la mer
Tes petits yeux de chatte
Qui me jouent des accords
Sur ce coeur de pirate
Sur ce piano sans corps
Crois-tu demain et son naufrage
Que nous dessinions à la craie
Crois-tu les vagues de passage
Qui se souviennent de la baie
La fleur sauvage bat pourtant
Mes cils
Encore faut-il, encore puisse-t-elle
S'ouvrir
Lorsque la paupière se couche
Sourde
C'est le jour des damnés
Où les vieux se réveillent
Quand la nuit fatiguée
Rend son drame aux abeilles
Dans la ruche aux enfants
Des mains tissent les parois
Courent la folie des vents
Et la cire en ressac
Dans ces eaux de géants
Une bougie
De mer
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